vendredi 14 septembre 2007

Palais incendié... la reine s'en sort de justesse!!

Pour un chili con carne trop chaud et un empressement à en engloutir une bouchée sur un bout de pain... je me suis... brûlé le palais...

Juste un peu au début... et au bout de trois jours, ce que je prenais pour un simple désagrément a commencé à élancer atrocement... limitant le choix des ingrédients constituant les repas...

Puis, la souffrance se perpétuant, et même allant en augmentation continuelle, je pris le risque de tâter du bout de la langue l'endroit atteint...

... et je sentis de la pointe une ulcération d'une taille impressionnante!!! Une lacération purulente, des pustules scrofuleuses; une peste bubonique buccale!

Je me mis donc en quête, sur internet, du nombre de personnes étant décédées d'une brûlure palatine avec complications dégénératives... et ce que j'ai trouvé était tellement horrible que je ne pus aller jusqu'au bout de mes investigations et fus persuadée de mon prochain trépas.

Mais auparavant, afin de préparer mon mari à son imminent veuvage, je lui demandai de jeter un oeil à l'épouvantable plaie que je me trimballais.

Il se munit d'une lampe torche et, se désorbitant tant bien que mal l'organe visuel, me lorgna l'intérieur de la bouche...

Je l'assurai alors qu'il pouvait tout me dire; que je me sentais capable d'affronter la dure réalité...

... lorsqu'il me dit, tout bêtement, qu'il ne voyait rien; absolument rien.

J'ai dû me rendre à l'évidence que je ne mourrais pas de ma brûlure... que je sens encore bien pourtant! Mon homme étant daltonien, je me dis qu'il doit y avoir une rougeur qu'il ne décèle pas... mais pas d'ulcération profonde de la voûte palatine...

Ouf!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire