samedi 15 septembre 2007

L'homme qui a vu l'homme qui a vu l'ours

Là-bas... tout là-bas... dans le nord-ouest québécois... en plein coeur de l'Abitibi-Témiscamingue... vit ma grande soeur!!!

Affrontant courageusement les bourrasques hivernales, les troupeaux de caribous en rut et les sauvages bûcherons amateurs de sirop d'érable pur malt, elle et sa famille vivent une vie assez calme; frôlant la normalité au quotidien...

Mais hier...

... hier matin... alors que tous se préparaient pour une journée comme les autres...  un ours agressif et violent se tint derrière la porte d'entrée, les lorgnant d'un oeil démoniaque et salivant à flots à la simple idée de goûter leur tendre chair...

Comme il était intelligent; sournois mais sensé... il attendit quelques vingt minutes et déguerpit juste avant l'arrivée de la police; non sans promettre de revenir au milieu d'une nuit sans lune, lorsque tous les chats sont noirs et les ours immenses par leur capacité, en tant qu'ursus americanus, de se confondre avec les ténèbres...

Ce redoutable monstre - en fait un bébé de l'année dernière - de la taille d'un berger allemand adulte! fait partie de ces ours que le mauvais climat du dernier printemps a privé d'une grande partie de sa nourriture habituelle; les baies et autres fruits sauvages... bien meilleur que l'humain!

Mais l'ours étant omnivore... s'il est affamé et se retrouve devant un tendre être humain appétissant... il n'en fera qu'une bouchée... ben... peut-être une dizaine!

Je compatis, chère et pauvre soeur, et j'espère de tout mon coeur vous revoir, toi et les tiens, sous une autre forme qu'ossements blanchis, rongés et léchés par une famille de mammifères à la canine ardente!

On n'aurait pas dû manger tant de bleuets...

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