dimanche 7 février 2010

Lâcher prise

La blessure se fait tout d'abord fine égratignure, à peine visible, sans réelle douleur, tout juste un pincement qui s'estompe en laissant au coeur un sentiment de solitude intense... mal interprété, sûrement...

Puis des récidives... des répliques, pourrait-on dire plus exactement... Des tremblements d'impressions, peut-être fausses, peut-être pas...

Une souffrance qui perdure, une ecchymose qui reste plus longtemps; la légère estafilade ne se voit plus, camouflée par la plaie s'étendant lentement mais sûrement, le coeur et la tête ne faisant plus qu'un... les doigts, les paroles grattent et grattent la blessure, l'entretiennent, ne permettent à la croûte ni de se former ni de prendre pied afin d'amener un semblant de guérison...

Des oublis, des non-dits... et le sentiment, tout au loin, de l'abandon, du grand naufrage...

Comment se fait-il que la résignation se fasse si dure???? Pourquoi l'humain a-t-il tant de mal à accepter l'évidence?

Maudit espoir... que l'amputation se fait donc attendre...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire