jeudi 3 septembre 2009

Petit retour... et mille excuses!

Lorsque, le printemps finissant fit de plus en plus de place à l'été, mes perspectives estivales ne suivirent pas du tout le pas...

J'entrai dans la saison une boule au ventre et la rage au coeur, à demi persuadée que je n'arriverais pas à passer à travers toutes ces épreuves et que je resterais là, prise dans un morceau de miroir d'existence, sans parvenir à déceler la brèche, ou même l'infime fissure...

L'entreprise faisait mine de se noyer tout en nous entraînant par le fond dans notre vaine tentative de sauvetage; ma nièce venait passer trois semaines intenses de joies, de visites, de tourisme effréné; je devais préparer le départ d'Olivier au Québec pour 5 semaines; Alex travaillait 7 jours sur 7, parfois jusqu'à 22 heures, et surtout un déménagement dans tout ce fatras auquel nous n'étions pas du tout prêts et qui fit de cette pléthore de journées le pire déménagement de toute ma vie, ce qui n'est pas peu dire puisque j'en compte une vingtaine pour 39 ans d'existence... Faites la moyenne...

Les anniversaires se succédaient durant cette période, et si j'ai amplement souligné celui d'Alex, si j'ai parlé des 6 ans de Jérémie, évoqué notre anniversaire de mariage et survolé le mien, je n'ai rien dit sur les 5 ans de ma petite chipie de fillette, ma minuscule tornade, mon amour de peste... ma chère Elana, le 4 août...

Aujourd'hui, tout en fêtant la rentrée scolaire, j'ai aussi le sentiment peut-être provisoire que nous avons réussi à sauver la boîte de mon homme, l'emménagement se poursuit et chaque semaine voit naître des améliorations dans quelque recoin de notre chez nous qui se fait de plus en plus personnel, Alex est parvenu à un horaire plus normal, Olivier est revenu enchanté de son séjour familial et ma nièce semble avoir apprécié son voyage...

Nous vivrons peut-être quelques années de moins en raison de ce stress permanent, mais je suis tellement soulagée et fière, oui, je pense... parce que j'ai encore du mal à croire, quand je regarde derrière moi, que nous y sommes arrivés... Bientôt, parce que si le pire est derrière nous, il y a encore du boulot avant de relaxer, nous pourrons nous asseoir tranquillement, et discuter de tout ça, à tête reposée.

J'ai hâte...

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