dimanche 22 juin 2008

Reine du papier peint!

Oui, c'est moi!!!
Je suis la reine du papier peint...
Du moins pour ce qui est du décollage!!
- Danielle, tu viendras m'aider à enlever du papier peint? Tu es si talentueuse dans ce domaine!!!
Ah, quand on me flatte dans le sens du poil...
Ce matin, je suis donc partie sur le pied de guerre avec Alex en direction du village dans lequel se trouvait notre mission première: décoller tout le papier peint!!!
Mon homme a ouvert la porte... je suis entrée...
Me voyant, la tapisserie eut un frémissement, comme un sursaut de crainte, une envie soudaine autant qu'irrationnelle de s'autodécoller, de se déchirer, se dérouler sur le plancher...
Je la regardai d'un oeil sans pitié... je mis les shorts et le t-shirt d'Alex et c'est dans cet accoutrement mettant en valeur mes mollets de routier que je pris d'une main la machine à lancer de la vapeur pour décoller le papier peint, et de l'autre une spatule métallique à gratter le papier peint qui a goûté à la vapeur...
Me suivez-vous???
Pas un morceau de tapisserie ne m'a résisté!!! Je virevoltai d'une pièce à l'autre, jouant de l'escabeau, me lançant dans une chorégraphie compliquée ayant pour but de débarasser tous les murs de cette engeance qui les recouvrait..
Jusqu'à...
- Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah!!!!!!! Une araignée!!!!
Déséquilibré, Alex faillit chuter de son escabeau et me regarda comme si c'était ma faute!!! pffff!!!
Même l'araignée, en m'entendant hurler, se mit à s'exciter, les yeux exorbités, en criant:
- Une araignée???? Où ça???? Où ça???
La pauvre en avait oublié sa hideuse apparence que mon cher et tendre s'empressa de lui rappeler d'un coup de spatule bien appliqué qui la métamorphosa illico en petit tas de minuscules viscères...
Je continuai ensuite ma danse de la mort, mes incantations aux dieux du recouvrement... et je prouvai que je n'ai pas mon pareil pour insérer une spatule sous une couche de papier peint avant de tirer jusqu'à ce qu'il s'arrache... le plus souvent en petits bouts décevants...
Nous avions débuté à huit heures, nous nous sommes arrêtés à 17 heures et des poussières... et pourtant ce n'est pas terminé...
Snif...
Moi, dont le nom effraie jusqu'aux papiers les plus coriaces!!!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire