Une fatigue morale... ou plutôt une grande lâcheté, une envie de me laisser porter par la vie sans lever le petit doigt est à l'origine de mon silence, de mon absence...
Pas envie de me lever, de ranger, d'écrire... Je n'ai que le désir de lire et de m'enfouir au sein de belles histoires écrites avec des mots qui murmurent et susurrent les destinées de tous ces gens me ressemblant... ou pas...
Ce soir j'ai lentement émergé de Le soleil des Scorta de Laurent Gaudé... Quelle expérience difficile que de refermer la dernière page de ce livre... Des frissons d'émotions m'ont traversée, j'ai même versé quelques larmes devant les descriptions si poignantes de la vie elle-même, sans fioritures, de la simplicité faite phrases, de la joliesse d'un sentiment ou d'une situation, d'une impuissance, d'une ignorance, d'un oubli, d'une faute ou d'un regret...
Je m'y suis tant perdue que lorsque les orechiette ont été dégustées dans le roman, j'ai cherché ce que c'était, j'ai trouvé une recette et c'est ce que nous avons mangé ce soir, faites maison... et bon, si ce n'était pas la jouissance gustative attendue, j'ai pris énormément de plaisir à ajouter la cuisine au plaisir de la lecture... ce que j'avais d'ailleurs fait avec un Tarchinini de Exbrayat grâce auquel les involtini ont fait une apparition sur notre table...
Les vacances se terminent... dernier jour demain... et puis je reviens en force avec des photos et mes petites histoires!!!!
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