samedi 2 juin 2007

Requiem pour un pauvre type

Toi... toi qui n'a pu supporter mon arrivée en France... toi qui, par jalousie, a tenté de m'évincer méchamment de la vie de mon mari...

Toi qui, patron de mon homme... n'a pu accepter que celui-ci ait une famille et ne soit plus disponible sept jours par semaine et 12 heures par jour...

Toi qui a oeuvré à ternir notre réputation... autant dans le voisinage que dans le milieu professionnel...

J'ai souhaité te voir payer... j'ai souhaité que tu souffres pour ce que tu avais fait à mon mec et à d'autres...

... le jour où tu as fait faillite, je me suis dit qu'il y avait quand même une justice qui t'avait rattrapé...

... le jour où j'ai appris ta crise cardiaque à 45 ans, je me suis dit que la justice te traitait salement... mais j'ai souhaité que tu apprennes dans ton propre malheur à comprendre celui que tu avais fait subir à d'autres...

... et maintenant que je viens d'apprendre ton décès... je te plains... et vachement puisque tu auras passé ta vie à te méfier des autres; à te venger de ce que tu prenais constamment, dans ta paranoïa, pour des attaques personnelles... tu as détruit des gens sans autre raison que ce que tu te faisais comme film... et tu n'as jamais été heureux, puisque tu n'as jamais compris que ces personnes ne te détestaient pas... mais que tu te haïssais toi-même à travers les injures que tu leur envoyais...

Repose en paix...

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