J'ai beaucoup réfléchi...
La dernière semaine a été riche d'enseignement et d'expériences diverses.
Dans mon travail d'infirmière, j'ai vu bon nombre de gens fermer les yeux sur le monde; j'ai vu des familles en pleurs, j'ai préparé les corps, j'ai aidé des mourants à quitter la vie...
J'ai tenu leurs mains, j'ai abaissé leurs paupières, coiffé leurs cheveux...
... et quand j'ai appris que mon père était bel et bien mort, malgré le fait que l'on m'avait prévenue, que je m'y attendais, que je l'espérais même en pensant à ses souffrances... malgré tout cela et plus encore... le déchirement a été horrible...
Le fait que je ne pouvais pas me rendre à ses obsèques était déjà difficile à accepter, tout comme celui de n'avoir pu être près de lui lors de ses derniers instants; mais ce qui a été le pire, comme si le deuil en lui-même ne suffisait pas, a été la déception, la détresse solitaire qui l'a accompagné.
J'ai donc dû faire face à un second deuil... celui auquel je ne m'attendais pas, mais pas du tout!!!! Et c'est là que j'ai complètement craqué...
Heureusement, au lendemain des obsèques de mon père, après avoir réussi à faire lire la lettre que je lui avais préparée, je me sens beaucoup mieux!! Il y aura encore des moments difficiles, les deuils de cette importance ne se règlent pas en une semaine... mais je vois les choses d'une autre façon.
Mon deuil à moi, mon choc, ma crise... c'est terminé!!!
Prends soin de toi et de ta petite famille.
RépondreSupprimerBon courage dans ce chemin du deuil... N'oublie pas que tu es entourée, même si dans ces cas là on se sent bien souvent seul.
Gros gros bisous
Meilleures pensées à toi, Danielle, en ces jours pénibles que tu vis comme un double deuil. Le soutien et le réconfort ne viennent pas de celles et ceux dont tu l'attendais (et qui sont eux-mêmes dans le deuil), alors profite de ta famille alsacienne et de tes ami-e-s, qu'iles soient proches géographiquement ou virtuellement grâce à Internet (et à ce bon vieux téléphone), et en tout cas proches de coeur. "C'est dans l'adversité que l'on reconnaît ses amis.", c'est bien vrai et tu en fais l'expérience, certes douloureuse et "coup de poing", mais lucide et salutaire.
RépondreSupprimerEt on est bien contentes de te retrouver sur ton blog :-)
Donc, tu n'es pas seule, mais tu as besoin à la foi de solitude et d'affection, ce qui est par moments antinomique. C'est le travail de deuil, avec toutes ses douleurs et tous ses paradoxes, mais aussi la lumière et l'apaisement plus loin sur le chemin de la Vie (crois-en mon expérience, et visiblement celle de plusieurs autres de tes fidèles lectrices). "Il faut laisser du temps au temps" et on ne peut éviter ce travail de deuil, en général lent et long, souvent immense et très déstabilisant.
Bon courage à toi, et on est là auprès de toi, soit physiquement, soit par la pensée :-)
Cela fait quelques jours que je ne suis pas venue sur ton blog mais que de bouleversements dans ta vie. On ne sait jamais trop quoi dire dans ces moments-là, sans doute parce qu'il n'y a pas grand-chose à dire. Juste montrer qu'on est là, virtuellement, certes, mais pas que... Je t'embrasse.
RépondreSupprimerMarie: je sais que vous êtes là et votre visite m'a fait rire et ça m'a fait du bien. Je t'embrasse et vous remercie d'être là!
RépondreSupprimerFramboise: tu dis bien des choses qui m'éclairent! J'ai d'ailleurs relu tes courriels intelligents et plein d'amitié. Merci à toi!
Vivi: les mots que l'on écrit ont certes une grande importance, mais c'est le fait de les écrire qui compte le plus. Merci!
Surprise! Mais une belle. :-)
RépondreSupprimerFramboise Cannelle le dit bien: " il faut laisser du temps au temps..."
voilà une page d'un mauvais roman qui se tourne... courage à toi !
RépondreSupprimerCoco: Merci à toi aussi de ta visite!! Mais tu as raison, pour la suite, le temps fera son travail! Bisous
RépondreSupprimerMajeur: Oui, c'est bien vrai!!! Merci beaucoup, pour tout!!!! Bisous