Après le décès effectif de Néron se pressent les candidats à la succession, et c'est finalement Vespasien, général et père de Titus, qui hérite de la charge.
L'empereur du "genre humain" exhorte les juifs à se soumettre à son pouvoir, à reconnaître la puissance de Rome contre la promesse de laisser à tous la vie sauve. Mais la présence à ses côtés d'une reine et d'un conseiller juifs ne suffit pas et les résistants armés gagnent du terrain... ce qui est inadmissible pour un envahisseur...
Ce sont quelques révolutionnaires qui tiennent ce siège, convainquant souvent par la menace ceux de leur peuple désireux de se rendre, de mettre un terme à cette guerre sans espoir, à ce massacre d'innocents...
Vespasien et Titus, "contraints" d'agir afin de faire taire les railleurs et de mettre un terme aux provocations, finissent par ne plus voir que le désir de vaincre et les juifs sont battus, jetés aux fauves, éventrés, égorgés, brûlés...
Personne ne peut défier l'empire romain...
Encore une fois, Max Gallo éclaire de sa plume une époque dont je n'ai entendu parler que dans un contexte de bien et de mal... et il nuance... d'une façon passionnante!!!
Un livre pas toujours facile à lire au niveau des émotions, mais tout y est relaté sans fioritures... par un narrateur romain aux prises avec sa dualité, lui-même lorgnant avec envie vers les disciples de Christos, ce juif que les juifs refusent de reconnaître comme un des leurs.
Rien n'est noir ou blanc, et pour moi qui adore la contradiction, je suis comblée!!!
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